- EAN13
- 9782200624224
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 05/09/2018
- Collection
- Horizon
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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État, pouvoirs et contestations dans les monarchies française et britannique
et dans leurs colonies américaines (vers 1640-vers 1780)
Collectif
Armand Colin
Horizon
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Papier - Armand Colin 26,00
Cet ouvrage prépare à la nouvelle question d’histoire moderne du CAPES et de
l’agrégation d’histoire-géographie.
La question repose sur une confrontation de deux modèles et se situe très
clairement dans l’histoire politique – sans pour autant sous-tendre une
conception purement institutionnelle du politique.
Les trois premiers chapitres ont donc été confiés à deux auteurs, O. Chaline
et E. Dziembowski, ayant croisé leurs lectures et leur expérience. Les
structures de la vie politique sont également traitées, à l’échelle nationale
mais aussi dans les provinces (M.-L. Legay) et dans les colonies (Fr.-J.
Ruggiu et D. Chaunu).
Quant à la guerre, si présente dans les rapports franco-anglais, elle est au
cœur de l’évolution et des remises en cause de l’État et des pouvoirs ; sur
terre comme sur mer, en Europe comme dans le reste du monde, elle demeure un
élément essentiel d’affirmation de la puissance des États, qui parviennent
avec plus ou moins de facilité à répondre à leur nécessité de financement par
la mise en place d’un État militaro-fiscal.
Cette construction de l’État engendre contestations et révoltes de formes
variées et disjointes dans le temps, induisant une approche nationale –
confiée à G. Aubert pour la France et J. P. Poussou pour la Grande-Bretagne.
Enfin, au temps de l’« éclatement de la foi », l’antagonisme apparent des
choix religieux des deux États ne doit pas faire sous-estimer la convergence
vers une politisation croissante des questions religieuses. Car si les
oppositions violentes des années 1640 rappellent les guerres de religion du
xvie siècle, les actes de résistance évoluent vers des formes moins
spectaculaires de remise en cause de l’autorité de l’État, fondées sur le
droit et l’appel à l’opinion (É. Suire).
l’agrégation d’histoire-géographie.
La question repose sur une confrontation de deux modèles et se situe très
clairement dans l’histoire politique – sans pour autant sous-tendre une
conception purement institutionnelle du politique.
Les trois premiers chapitres ont donc été confiés à deux auteurs, O. Chaline
et E. Dziembowski, ayant croisé leurs lectures et leur expérience. Les
structures de la vie politique sont également traitées, à l’échelle nationale
mais aussi dans les provinces (M.-L. Legay) et dans les colonies (Fr.-J.
Ruggiu et D. Chaunu).
Quant à la guerre, si présente dans les rapports franco-anglais, elle est au
cœur de l’évolution et des remises en cause de l’État et des pouvoirs ; sur
terre comme sur mer, en Europe comme dans le reste du monde, elle demeure un
élément essentiel d’affirmation de la puissance des États, qui parviennent
avec plus ou moins de facilité à répondre à leur nécessité de financement par
la mise en place d’un État militaro-fiscal.
Cette construction de l’État engendre contestations et révoltes de formes
variées et disjointes dans le temps, induisant une approche nationale –
confiée à G. Aubert pour la France et J. P. Poussou pour la Grande-Bretagne.
Enfin, au temps de l’« éclatement de la foi », l’antagonisme apparent des
choix religieux des deux États ne doit pas faire sous-estimer la convergence
vers une politisation croissante des questions religieuses. Car si les
oppositions violentes des années 1640 rappellent les guerres de religion du
xvie siècle, les actes de résistance évoluent vers des formes moins
spectaculaires de remise en cause de l’autorité de l’État, fondées sur le
droit et l’appel à l’opinion (É. Suire).
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