Le Dieu Vagabond

Fabrizio Dori

Sarbacane

  • Conseillé par
    2 mai 2023

    Découvert dans la réédition à 12€, cette oeuvre est incroyable !! Les planches sont superbes et l'histoire se déroule à merveille. Génial !!


  • Conseillé par
    24 avril 2019

    Une bande dessinée merveilleuse qui mêle différents styles graphiques bien connus de tous (Van Gogh et Lautrec, pour n'en citer que deux) à plusieurs mythes grecques pour certains méconnus d'un grand nombre. Le tout sur une histoire aussi drôle qu'émouvante, une oeuvre aux facettes multiple qu'il ne faut pas rater.

    Un coup de coeur!


  • Conseillé par (Libraire)
    30 janvier 2019

    Onirique

    Une histoire toute en couleur dans laquelle on suit un satyre adepte de la cour de Dionysos - dieu grec de la vigne et du vin - qui se retrouve piégé et exilé à une vie de mortel après avoir fauté auprès des nymphes d'Aphrodite. Accompagné de joyeux compagnons pour le moins hétéroclite, sa quête de rédemption le mènera aux confins de l'étrange et du réel. Un récit tout en douceur sublimé par des dessins fabuleux.


  • Conseillé par (Libraire)
    24 janvier 2019

    LE DIEU VAGABOND

    Avec « Le Dieu Vagabond » l’exceptionnel dessinateur italien Fabrizio Dori nous ouvre les portes d’une mythologie grecque qui fait irruption dans nos vies quotidiennes. Des images fantastiques au service d’un conte original.

    Il s’appelle Eustis, drôle de nom pour une drôle de silhouette qui rappelle des personnages de Magritte: chapeau melon et longue redingote. Il faut préciser qu’il est un peu perdu Eustis. Il vit dans un champ de tournesols près d’une grande ville. Il picole pas mal. Il raconte des histoires à qui veut l’entendre, comme un devin. En fait il n’est pas de notre temps. Il n’est pas de l’époque du Dieu unique. Il est issu du Thiasos, ce cortège errant de Dionysos. Satyre, dieu mineur du temps d’Hadés ou d’Artémis, ami de Pan, il s’est égaré sur la route de Delphes, attiré par une nymphe maléfique. Il aimerait retrouver ses potes, le bon vieux temps celui où Dyonisos organisait des fêtes royales et quitter ses mortels qui ne voient pas « les choses clairement «  parce qu’ils les recouvrent « constamment d’une couche de paroles ».

    Ainsi va le monde et le dessin exceptionnel de Fabrizio Dori qui accompagnent Eustis, Le lecteur, qui a abandonné son rationalisme le long de ce périple, s’associe à cette quête pour côtoyer Morphée, Hécate, Chiron « psychothérapeute des Dieux » et beaucoup d’autres plus ou moins connus.

    Ce mélange temporel s’accompagne de dessins totalement exceptionnels qui empruntent à toutes les époques et l’on s’amuse à découvrir les arabesques d’un ciel étoilé de Van Gogh, que rencontre d’ailleurs Eustis (normal pour un Dieu habitant un champ de tournesols). Les violine rappellent Gauguin, Pont Aven ou les Marquises. Les arbres fluctuent et flanchent comme dans les toiles des Nabis. Les gros plans expressifs sont ceux de Munch et les silhouettes dorées, celles de Klimt. De chapitres en chapitres, de rencontres en rencontres, le style graphique change, éclate, étourdit.
    Une fête flamboyante clôture cet album unique qui donne envie de retrouver au plus vite celui qui avec « Gauguin l’autre monde » avait déjà ouvert en grand les portes de notre imaginaire. Et de nos yeux.

    Eric Rubert.


  • Conseillé par (Libraire)
    22 janvier 2019

    LE DIEU VAGABOND

    Avec « Le Dieu Vagabond » l’exceptionnel dessinateur italien Fabrizio Dori nous ouvre les portes d’une mythologie grecque qui fait irruption dans nos vies quotidiennes. Des images fantastiques au service d’un conte original.

    Il s’appelle Eustis, drôle de nom pour une drôle de silhouette qui rappelle des personnages de Magritte: chapeau melon et longue redingote. Il faut préciser qu’il est un peu perdu Eustis. Il vit dans un champ de tournesols près d’une grande ville. Il picole pas mal. Il raconte des histoires à qui veut l’entendre, comme un devin. En fait il n’est pas de notre temps. Il n’est pas de l’époque du Dieu unique. Il est issu du Thiasos, ce cortège errant de Dionysos. Satyre, dieu mineur du temps d’Hadés ou d’Artémis, ami de Pan, il s’est égaré sur la route de Delphes, attiré par une nymphe maléfique. Il aimerait retrouver ses potes, le bon vieux temps celui où Dyonisos organisait des fêtes royales et quitter les mortels.
    Ainsi va le monde et le dessin exceptionnel de Fabrizio Dori qui accompagnent Eustis, mais aussi ses compagnons de route, Léandros, ou le petit professeur, petit humain à la recherche du sphinx. Le lecteur, qui a abandonné son rationalisme le long de ce périple, s’associe à cette quête pour côtoyer Morphée, Hécate, Chiron « psychothérapeute des Dieux » et beaucoup d’autres plus ou moins connus.
    Le fantastique mélange temporel s’accompagne de dessins totalement exceptionnels qui empruntent à toutes les époques et l’on s’amuse à découvrir les arabesques d’un ciel étoilé de Van Gogh, que rencontre d’ailleurs Eustis (normal pour un Dieu habitant un champ de tournesols). Les violine rappellent Gauguin, Pont Aven ou les Marquises. De chapitres en chapitres, de rencontres en rencontres, le style graphique change, éclate, étourdit.
    Eustis va retrouver ses oreilles pointues et ses petites cornes frontales. il va retrouver sa nudité et les yeux fixes du léopard qu’il porte sur ses épaules. Une fête flamboyante clôture cet album unique qui donne envie de retrouver au plus vite celui qui avec « Gauguin l’autre monde » avait déjà ouvert en grand les portes de notre imaginaire. Et de nos yeux.

    Eric Rubert.