12, Contre-histoire de la philosophie / La résistance au nihilisme, Contre-histoire de la philosophie, tome XII
EAN13
9782246805496
ISBN
978-2-246-80549-6
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
essai français
Séries
Contre-histoire de la philosophie (12)
Nombre de pages
352
Dimensions
22,5 x 14 x 3,4 cm
Poids
555 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

12 - Contre-histoire de la philosophie / La résistance au nihilisme

Contre-histoire de la philosophie, tome XII

De

Grasset

essai français

Offres

Autre version disponible

Autres livres dans la même série

Tous les livres de la série Contre-histoire de la philosophie
Après «  La pensée post-nazie  » et «  L’autre pensée 68  », tous deux publiés au printemps 2018, voici le dernier volume de l’extraordinaire chantier de Michel Onfray  : écrire une «  contre-histoire  » de la philosophie, cheminant le long de la philosophie officielle, majoritaire, face à elle, et envisager une contre-philosophie embrassant tous les domaines, métaphysiques, esthétiques, politiques, phénoménologiques, poétiques, sociaux.  Et proposant des œuvres, des lectures, des philosophes inconnus.
Voici donc «  La résistance au nihilisme  ».
 
«  Les promesses de Mai n’ont pas été tenues.  La révolution politique n’a pas eu lieu, quelle qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temp. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. Jadis, le patron faisait la loi sur les ouvriers, les enseignants sur leurs élèves, les parents sur leurs enfants. Après Mai ce fut l’inverse. Révolte des esclaves aurait dit Nietzsche  : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités n’ont plus aucune consolation  ».
Après une longue introduction sur la construction du nihilisme (le «  gauchisme culturel  », l’antifascisme et l’antiracisme revisités, le structuralisme, Deleuze, les nouveaux philosophes, Foucault, les libéraux libertaires, la «  gauche libertaire  » de Bourdieu…), Michel Onfray s’arrête longuement sur trois figures  : Vladimir Jankélévitch  ; Mikel Dufrenne et «  l’affirmation joyeuse  »  ; enfin Robert Misrahi et «  les actes de la joie  ». Avant de conclure sur la vie philosophique…
S'identifier pour envoyer des commentaires.