Maniérisme et Cicéronianisme, Deux courants convergents dans la Rome du XVIe siècle
EAN13
9782051028707
ISBN
978-2-05-102870-7
Éditeur
Éditions Slatkine
Date de publication
Nombre de pages
450
Dimensions
23,5 x 15,5 cm
Poids
1301 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Maniérisme et Cicéronianisme

Deux courants convergents dans la Rome du XVIe siècle

Éditions Slatkine

Offres

Marcantonio Michiel, patricien de Venise en séjour à Rome, dans une lettre de 1519 qu’on peut considérer comme un incunable du maniérisme et du cicéronianisme, rend compte de la crise qui agitait alors les letterati : le duel oratoire entre le Belge Christophe Longueil et le Romain Celso Mellini. Dans la même missive, Michiel parle des peintures auxquelles travaillaient alors Raphaël, Sebastiano del Piombo et Baldassare Peruzzi, toutes porteuses des caractéristiques du premier maniérisme.
La Ire Partie du livre présente quarante illustrations d’un motif remontant à l’Antiquité – un motif susceptible de stimuler les artistes maniéristes dans la recherche de l’invenzione et de nouveaux modes d’expression.
La IIe Partie analyse le discours de Francesco Maria Molza, un des grands poètes du moment, qui a « déchiré en latin » Lorenzino de Médicis (le Lorenzaccio de Musset), coupable d’avoir décapité plusieurs sculptures de l’arc de Constantin. Cette plaidoirie implacable offre un admirable reflet de l’art des cicéronianistes.
Le parallélisme que Michiel a ainsi pressenti se manifeste de façon éclatante dans l’utilisation conjointe, par les cicéronianistes et les maniéristes, des traités d’éloquence de Cicéron et de Quintilien, qui seuls servaient de guides aux artistes et aux théoriciens d’art.
S'identifier pour envoyer des commentaires.