Alésia, 27 septembre 52 av. J.-C.
EAN13
9782070123575
ISBN
978-2-07-012357-5
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Les Journées qui ont fait la France
Nombre de pages
384
Dimensions
22 x 15,2 x 2,6 cm
Poids
460 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Indisponible
Ce fut une formidable bataille et une terrible défaite. Après de longues semaines de siège et de famine, Alésia finit par tomber : les armées gauloises cèdent aux légions romaines et leur chef, Vercingétorix, se livre à César. C'est là, sur le mont Auxois, que s'achève l'indépendance gauloise. Et pourtant, l'événement n'aura cessé de résonner dans notre mémoire ; pendant des siècles on le célébrait comme l'origine d'une civilisation gallo-romaine enfin pacifiée.
Ce livre propose de la retrouver pour en interroger à nouveau le sens et la portée. La déroute des Gaulois n'avait rien de prévisible ; Vercingétorix disposait de redoutables moyens militaires ; il commandait des forces considérables venues de toutes les contrées de la Gaule : sa stratégie ingénieuse aurait pu permettre d'emporter la victoire. Seulement, ses pouvoirs politiques étaient limités et ses troupes trop désorganisées, et mal entraînées, pour mettre en œuvre son plan : surtout, l'immense «armée de secours» qu'il avait réunie à Alésia disparut corps et biens à l'heure décisive de la bataille : le génie diplomatique de Jules César y était pour beaucoup.
Si ce moment demeure une journée qui aura fait la France, écrit Jean-Louis Brunaux, c'est moins à Alésia même qu'il faut en chercher la raison que, bien en amont, dans l'histoire longue de la Gaule, de sa civilisation, de ses institutions, de ses mœurs politiques : elles seules peuvent faire comprendre comment tout un élan «national» a pu assembler la plupart des peuples de l'ancienne Gaule pour affronter les Romains. Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l'unité longtemps méconnue des nations gauloises.
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