Le jour des saints

Nicci French

Fleuve Editions

  • Conseillé par
    19 mai 2019

    Suite et fin

    Ils n’en avaient pas fini avec elle. Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci
    French, n’avaient pas tout dit du personnage de Frieda Klein, la psychologue
    londonienne sur laquelle ils ont bâti leur saga policière en sept volets, un
    par an depuis 2012. Leur héroïne si énigmatique, dont l’hypersensibilité fait
    l’admiration de ses proches mais les lui rend vite insupportables, attendait
    d’affronter enfin le tueur en série qu’elle a traqué sans relâche depuis « Le
    jour où les enfants disparaissent (Lundi mélancolie) » jusqu’à « Tout s’arrête
    (Fatal dimanche) ».

    Il manquait un huitième volet, il manquait une chute. Soit celle du visage du
    Mal, Dean Reeves, psychopathe sans vrai mobile hormis jouer au plus fin, au
    plus retors, avec cette quadra solitaire, joueuse d’échecs, qui lit dans ses
    meurtres comme dans les déplacements d’un fou. Soit celle de l’incarnation du
    Bien, cette Frieda ascétique, peignant le soir pour faire le vide et marchant
    la nuit pour réfléchir, chez qui brûle toujours un doux feu de cheminée et une
    violente pulsion sacrificielle.

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