La langue des bêtes

Stéphane Servant

Le Rouergue

  • 26 avril 2016

    Un livre torrentiel dont l'énergie poétique affleure sur chaque page. Un texte comme une tempête, à la lisière de la forêt. Dans un univers sauvage, on pénètre dans l'utopie collective d'une famille de forains. Des ogres qui dévorent la vie. Sous le chapiteau aux toiles déchirées ne se joue que le spectacle de la vie, à l'opposé de toutes celles trop étriquées. Et puis la Petite et son énergie furieuse dans ce spectacle merveilleux, dont la beauté serait gâchée par un accident originel, avec sa mère funambule. Progressant dans la sauvagerie du monde où les histoires,comme les couvertures, se tissent et s'agrandissent, la Petite échoue à se trouver une chambre à soi, elle marche au creux de la forêt, des os de bêtes plein la poche, la cruauté des autres ou leur patiente indifférence, et la vie qui s'emploie à continuer. Énigmatique jusqu'au bout de son trajet, sentant de plus en plus la terre et l'animal, l'écriture de Stéphane Servant nous emporte dans cette beauté abrupte et colossale. Le sublime se perd dans le flux des mots.
    La Langue des bêtes, Stéphane Servant, Rouergue.


  • Conseillé par (Libraire)
    6 février 2016

    Un vibrant hommage à la nature

    On se laisse emporter par le récit, on entre dans l'histoire sans s'en rendre compte, et on finit par se laisser happer avec plaisir et émotion... La Langue des bêtes est un hommage à la nature, aux bêtes des forêts, aux âmes d'enfants, aux contes, loin de laisser indifférent. Dans la lignée du Coeur des Louves, son précédent roman au Rouergue, l'écriture de Stéphane Servant nous bouscule et nous émeut une nouvelle fois.