- EAN13
- 9782213670447
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 09/05/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Fayard 26,00
Juin 1962. L’Algérie française vit ses derniers instants dans une violence
crépusculaire. L’OAS, qui pratique la politique de la terre brûlée, menace de
déverser une énorme citerne d’essence sur Alger et de dynamiter tous les
égouts de la ville. Les responsables du FLN se préparent à lancer un millier
d’hommes sur les quartiers européens. Pour tenter d’empêcher les massacres
annoncés, Jacques Chevallier, l’ancien maire, apparaît aux yeux de tous comme
le recours ultime, le seul homme à pouvoir encore réunir tout le monde autour
d’une table. Il réussira à faire taire les armes et à empêcher le pire : Alger
ne brûlera pas.
Jacques Chevallier a onze ans en 1922 lorsqu’il débarque à Alger avec ses
parents. De retour en Algérie après guerre, il comprend dès 1952 que la
politique coloniale n’a plus de raison d’être et prône un dialogue entre les
différentes communautés d’Algérie. Ministre de Pierre Mendès France au moment
où commence la guerre d’Algérie, il devient la cible des extrémistes, qui lui
reprochent de vouloir négocier avec les indépendantistes. Il ne sera pas
entendu. Les militaires l’éjecteront de sa mairie en mai 1958.
Au-delà du récit détaillé des journées haletantes de juin 1962, racontées pour
la première fois, José-Alain Fralon retrace, à partir d’archives inédites et
d’entretiens avec certains des acteurs encore vivants de ce drame, l’histoire
romanesque et exemplaire d’un homme qui, si on l’avait écouté, aurait pu
éviter la guerre d’Algérie.
crépusculaire. L’OAS, qui pratique la politique de la terre brûlée, menace de
déverser une énorme citerne d’essence sur Alger et de dynamiter tous les
égouts de la ville. Les responsables du FLN se préparent à lancer un millier
d’hommes sur les quartiers européens. Pour tenter d’empêcher les massacres
annoncés, Jacques Chevallier, l’ancien maire, apparaît aux yeux de tous comme
le recours ultime, le seul homme à pouvoir encore réunir tout le monde autour
d’une table. Il réussira à faire taire les armes et à empêcher le pire : Alger
ne brûlera pas.
Jacques Chevallier a onze ans en 1922 lorsqu’il débarque à Alger avec ses
parents. De retour en Algérie après guerre, il comprend dès 1952 que la
politique coloniale n’a plus de raison d’être et prône un dialogue entre les
différentes communautés d’Algérie. Ministre de Pierre Mendès France au moment
où commence la guerre d’Algérie, il devient la cible des extrémistes, qui lui
reprochent de vouloir négocier avec les indépendantistes. Il ne sera pas
entendu. Les militaires l’éjecteront de sa mairie en mai 1958.
Au-delà du récit détaillé des journées haletantes de juin 1962, racontées pour
la première fois, José-Alain Fralon retrace, à partir d’archives inédites et
d’entretiens avec certains des acteurs encore vivants de ce drame, l’histoire
romanesque et exemplaire d’un homme qui, si on l’avait écouté, aurait pu
éviter la guerre d’Algérie.
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