- EAN13
- 9782246813033
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 26/09/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lorsque je me suis relevée j'ai pris mon fusil
Imaginer la violence des femmes
Valentine Faure
Grasset
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 16,90
« Oui c’est vrai je lui ai tiré dans le dos, eh oui, j’ai fait ça. J’ai pété
les plombs et voilà. Je m’étais un peu reposée et lorsque je me suis relevée
j’ai pris mon fusil, j’ai mis les cartouches, j’ai tiré et j’ai appelé le 18.
Je ne vois pas ce qu’il y a à dire de plus. »
Jacqueline Sauvage
Peu après les attentats de novembre 2015, nous découvrons l’histoire d’une
femme condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari qui la battait.
Ce verdict indigne une partie de l’opinion, la grâce présidentielle va en
scandaliser une autre. Par ces trois coups de fusil, Jacqueline Sauvage est
devenue le visage des violences faites aux femmes.
Pourquoi un tel déchaînement médiatique, s’interroge Valentine Faure ?
Elle enquête sur le sens d'un tel geste, qui dit à la fois la puissance et
l’impuissance, interrogeant ainsi le statut de victime. Ce crime en était-il
un ? Que peuvent les femmes face à la violence des hommes? Peut-on se libérer
de la brutalité par une brutalité supérieure? Et que faire de la violence des
femmes alors que l’on n’a jamais aussi fermement condamné celle des hommes?
La criminalité féminine stupéfie et fascine. Valentine Faure éclaire ce qui
au fil des siècles a pu être traité comme une pathologie, un mystère, une
monstruosité ou le résultat d’une influence, rarement comme une menace réelle
ou l’expression d’une colère légitime. Il est notamment question de Lorena
Bobbitt, cette Américaine qui en 1993 tranchait le sexe de son mari, des
empoisonneuses du XIXe siècle, du syndrome de la femme battue, du toujours
très répandu « crime passionnel » ou encore de criminologie féministe…
Valentine Faure relate aussi expériences et réflexions personnelles dans ce
récit-essai original et stimulant qui ose démystifier la violence des femmes.
les plombs et voilà. Je m’étais un peu reposée et lorsque je me suis relevée
j’ai pris mon fusil, j’ai mis les cartouches, j’ai tiré et j’ai appelé le 18.
Je ne vois pas ce qu’il y a à dire de plus. »
Jacqueline Sauvage
Peu après les attentats de novembre 2015, nous découvrons l’histoire d’une
femme condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari qui la battait.
Ce verdict indigne une partie de l’opinion, la grâce présidentielle va en
scandaliser une autre. Par ces trois coups de fusil, Jacqueline Sauvage est
devenue le visage des violences faites aux femmes.
Pourquoi un tel déchaînement médiatique, s’interroge Valentine Faure ?
Elle enquête sur le sens d'un tel geste, qui dit à la fois la puissance et
l’impuissance, interrogeant ainsi le statut de victime. Ce crime en était-il
un ? Que peuvent les femmes face à la violence des hommes? Peut-on se libérer
de la brutalité par une brutalité supérieure? Et que faire de la violence des
femmes alors que l’on n’a jamais aussi fermement condamné celle des hommes?
La criminalité féminine stupéfie et fascine. Valentine Faure éclaire ce qui
au fil des siècles a pu être traité comme une pathologie, un mystère, une
monstruosité ou le résultat d’une influence, rarement comme une menace réelle
ou l’expression d’une colère légitime. Il est notamment question de Lorena
Bobbitt, cette Américaine qui en 1993 tranchait le sexe de son mari, des
empoisonneuses du XIXe siècle, du syndrome de la femme battue, du toujours
très répandu « crime passionnel » ou encore de criminologie féministe…
Valentine Faure relate aussi expériences et réflexions personnelles dans ce
récit-essai original et stimulant qui ose démystifier la violence des femmes.
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