- EAN13
- 9782713225819
- Éditeur
- Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 03/09/2015
- Collection
- Cas de figure
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Des humains comme les autres
Bioéthique, anonymat et genre du don
Irène Théry
Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Cas de figure
Faut-il lever l’anonymat des donneurs dans le cadre de l’assistance médicale à
la procréation ? Alors que les premiers enfants nés grâce aux dons sont
devenus de jeunes adultes et, pour certains, revendiquent l’accès à leurs
origines, comment distinguer les places respectives des protagonistes du don
d’engendrement : parents, enfants, donneurs ? L’enfant n’est-il pas le grand
oublié de la perspective médicale traditionnelle assimilant don de gamètes et
don du sang, au prix de l’effacement d’une partie de son histoire ? D’une
plume résolument engagée, Irène Théry propose un regard critique sur le modèle
bioéthique français qui a sacralisé l’anonymat du don de gamètes alors que
tant de pays démocratiques ont su passer du modèle initial Ni vu ni connu à
celui de Responsabilité où le donneur – homme ou femme – cesse d’être perçu
comme un spectre menaçant. La panique morale qui semble saisir la société
française – corps médical, responsables politiques, religieux – devant une
telle évolution révèle les préjugés et les résistances face aux nouvelles
représentations de l’identité personnelle et de la filiation, transformées par
l’égalité des sexes, le démariage et l’émergence sociale de l’homoparentalité.
la procréation ? Alors que les premiers enfants nés grâce aux dons sont
devenus de jeunes adultes et, pour certains, revendiquent l’accès à leurs
origines, comment distinguer les places respectives des protagonistes du don
d’engendrement : parents, enfants, donneurs ? L’enfant n’est-il pas le grand
oublié de la perspective médicale traditionnelle assimilant don de gamètes et
don du sang, au prix de l’effacement d’une partie de son histoire ? D’une
plume résolument engagée, Irène Théry propose un regard critique sur le modèle
bioéthique français qui a sacralisé l’anonymat du don de gamètes alors que
tant de pays démocratiques ont su passer du modèle initial Ni vu ni connu à
celui de Responsabilité où le donneur – homme ou femme – cesse d’être perçu
comme un spectre menaçant. La panique morale qui semble saisir la société
française – corps médical, responsables politiques, religieux – devant une
telle évolution révèle les préjugés et les résistances face aux nouvelles
représentations de l’identité personnelle et de la filiation, transformées par
l’égalité des sexes, le démariage et l’émergence sociale de l’homoparentalité.
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