Satan est un homme comme les autres
EAN13
9782811226008
Éditeur
Hauteville
Date de publication
Collection
Hauteville Comrom
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Satan est un homme comme les autres

Hauteville

Hauteville Comrom

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« Et Satan créa l'enfer. Enfin, surtout pour les autres. »

Infernal. Démoniaque. Salaud. Des adjectifs qui collent à la peau d'Adrian
Sheffield, pianiste virtuose et terreur du monde de la musique classique. Il
fallait s'y attendre : à force de semer la haine, Adrian reçoit un jour une
menace de mort. Son agent - la seule personne sur Terre à encore le supporter
- décide de lui attribuer un garde du corps. Ou plutôt une garde du corps :
Carrie North.

Mais il ignore que Carrie a déjà rencontré Adrian, et qu'il ne lui a pas fait
bonne impression. Du tout. Les voilà de nouveau réunis. Adrian, toujours aussi
séduisant et imbuvable, et Carrie, toujours aussi têtue. Sauront-ils surmonter
leurs rancoeurs et céderont-ils enfin à leur attirance mutuelle ? Mais
surtout, qui veut la peau d'Adrian Sheffield ?

Par l'auteure de Bad Romance, la série New Adult phénomène.

Comment est-ce possible ? Comment peut-on être un génie de ta trempe et être
aussi... aussi... ! Je ne trouve pas mes mots. L'intégralité du dictionnaire
n'en contient pas assez pour te définir avec exactitude.

Adrian Sheffield l'étudia un instant avant de sortir de son mutisme :

Tu as terminé ?

Gislain baissa la tête, misérablement vaincu.

Oui, confirma-t-il d'un timbre résigné.

Adrian opina pour ensuite agiter les mains dans les airs.

Mes lingettes, s'il te plaît.

Tes... quoi ?

Le pianiste le considéra comme s'il était devenu lent d'esprit, ce qui
accentua l'agacement qu'éprouvait déjà Gislain.

Mes. Lingettes. Antibactériennes.

Pourquoi ? se renseigna-t-il en cherchant tout de même ledit paquet de
lingettes.

Adrian afficha une mine sombre et grave :

Je l'ai touché, Gislain. Je suis contaminé.

Son ami lui lança un regard perplexe.

Qu'as-tu touché ?

Adrian lui renvoya une expression interloquée.

Ken, pardi ! J'ai peut-être juste effleuré sa veste, mais dans le doute, je
préfère ne pas prendre de risques. Imagine que son incompétence attaque ma
virtuosité façon pandémie ? Quelle scène horrifique ! J'en ai des frissons !
(Adrian lui montra son avant-bras.) Regarde ! Je ne plaisante pas, j'ai la
chair de poule... Misère. Je suis sûr que la grippe aviaire fait moins de
dégâts que la veste en polyester de Ken Stull.
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