- EAN13
- 9791035102579
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 18/02/2019
- Collection
- Philosophie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - ED SORBONNE 26,00
Les Petits traités d’histoire naturelle ou Parva naturalia d’Aristote
proposent, pour la première fois dans l’histoire de la philosophie
occidentale, une analyse systématique des états « communs à l’âme et au corps
» : la sensation, la mémoire, le sommeil et les rêves, la respiration ou
encore la vie et la mort. Désormais la physiologie trouve une place nécessaire
et parfaitement légitime dans le cadre de l’enquête psychologique. Appliquant
les grands principes formulés dans le traité De l’âme, les Parva naturalia
établissent un lien nouveau, avec une précision encore inégalée dans le corpus
philosophique, entre la traditionnelle et vénérable conception de l’âme comme
principe de mouvement et de connaissance, et celle qui naît avec la science du
vivant, cette partie de la philosophie naturelle que développe le Stagirite.
Héritage considérable, aussitôt perçu comme tel dans l’Antiquité et au Moyen
Âge. Les lectures, commentaires, traductions et paraphrases d’Aristote
témoignent d’une attention constante à ces textes et aux questions qu’ils
posent, ouvrant dès lors la philosophie naturelle à de nouveaux domaines comme
la médecine, la cosmologie, l’anthropologie, etc. Avec ou contre Aristote, on
doit lire et commenter les Parva naturalia. Ce volume examine leur réception
et leur fortune, dans la longue durée, et dévoile ainsi un aspect essentiel de
l’histoire des rapports de l’âme et du corps.
proposent, pour la première fois dans l’histoire de la philosophie
occidentale, une analyse systématique des états « communs à l’âme et au corps
» : la sensation, la mémoire, le sommeil et les rêves, la respiration ou
encore la vie et la mort. Désormais la physiologie trouve une place nécessaire
et parfaitement légitime dans le cadre de l’enquête psychologique. Appliquant
les grands principes formulés dans le traité De l’âme, les Parva naturalia
établissent un lien nouveau, avec une précision encore inégalée dans le corpus
philosophique, entre la traditionnelle et vénérable conception de l’âme comme
principe de mouvement et de connaissance, et celle qui naît avec la science du
vivant, cette partie de la philosophie naturelle que développe le Stagirite.
Héritage considérable, aussitôt perçu comme tel dans l’Antiquité et au Moyen
Âge. Les lectures, commentaires, traductions et paraphrases d’Aristote
témoignent d’une attention constante à ces textes et aux questions qu’ils
posent, ouvrant dès lors la philosophie naturelle à de nouveaux domaines comme
la médecine, la cosmologie, l’anthropologie, etc. Avec ou contre Aristote, on
doit lire et commenter les Parva naturalia. Ce volume examine leur réception
et leur fortune, dans la longue durée, et dévoile ainsi un aspect essentiel de
l’histoire des rapports de l’âme et du corps.
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