- EAN13
- 9782877064132
- ISBN
- 978-2-87706-413-2
- Éditeur
- Editions de Fallois
- Date de publication
- 10/10/2001
- Collection
- FALL.LITT. 1AN
- Séries
- Les écrits de Fernand Braudel. (3)
- Nombre de pages
- 609
- Dimensions
- 23 cm
- Poids
- 709 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 901
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
3 - Les écrits de Fernand Braudel - L'Histoire au quotidien
De Fernand Braudel
Editions de Fallois
Fall.Litt. 1An
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Ce dernier volume des Ecrits de Fernand Braudel reflète des aspects très divers et souvent méconnus de l'oeuvre, de la vie et de la personnalité de l'auteur.
Il s'ouvre par le seul texte autobiographique que Braudel ait jamais écrit : prié de retracer sa " formation d'historien ", c'est pour lui l'occasion de reconnaître ses dettes en la replaçant dans le large courant novateur qui avait été dirigé successivement par Henri Berr et Lucien Febvre avant d'arriver jusqu'à lui.
Suivent une série de textes inspirés par l'expérience de trois années d'enseignement à l'université de São Paulo. " C'est au Brésil que je suis devenu intelligent ", disait-il volontiers. Il y a trouvé un élargissement de sa vision du monde, des aperçus sur ce qu'est un " pays neuf ", une réflexion sur l'espace atlantique saisi sur ses deux rives, comparable à la Méditerranée.
C'est au Brésil que, chargé d'élaborer les programmes de l'université toute neuve et de l'enseignement secondaire, il a longuement réfléchi aux réformes souhaitables de l'enseignement en France qui devaient tenir tant de place dans sa vie. Dans ce domaine, ses propositions successives furent toujours systématiquement écartées, ce qu'il vécut comme son seul vrai échec.
Les deux dernières parties de l'ouvrage se situent sur des plans distincts, celui de l'homme et de l'historien. Dans les portraits qu'il présente de ses égaux et de ses aînés, les mots clefs sont ceux de l'amitié partagée et de la générosité, celle du coeur et celle de l'intelligence. Dans les grands articles qui rendent compte d'ouvrages importants, le ton est tout autre : il est clair qu'en matière de débat intellectuel il n'y a pas plus de place pour la complaisance que pour la polémique inutile, la critique venant contrebalancer presque toujours l'éloge.
L'ouvrage s'achève avec l'affirmation de sa confiance dans l'avenir et dans ceux qui viennent après lui : " Je suis de ceux, écrit-il à la fin de sa vie, qui voudraient laisser à toute expérience jeune le droit de vivre ou de mourir d'elle-même. J'ai le goût des eaux vives. L'avenir leur appartient. A condition de les laisser bondir. ".
Il s'ouvre par le seul texte autobiographique que Braudel ait jamais écrit : prié de retracer sa " formation d'historien ", c'est pour lui l'occasion de reconnaître ses dettes en la replaçant dans le large courant novateur qui avait été dirigé successivement par Henri Berr et Lucien Febvre avant d'arriver jusqu'à lui.
Suivent une série de textes inspirés par l'expérience de trois années d'enseignement à l'université de São Paulo. " C'est au Brésil que je suis devenu intelligent ", disait-il volontiers. Il y a trouvé un élargissement de sa vision du monde, des aperçus sur ce qu'est un " pays neuf ", une réflexion sur l'espace atlantique saisi sur ses deux rives, comparable à la Méditerranée.
C'est au Brésil que, chargé d'élaborer les programmes de l'université toute neuve et de l'enseignement secondaire, il a longuement réfléchi aux réformes souhaitables de l'enseignement en France qui devaient tenir tant de place dans sa vie. Dans ce domaine, ses propositions successives furent toujours systématiquement écartées, ce qu'il vécut comme son seul vrai échec.
Les deux dernières parties de l'ouvrage se situent sur des plans distincts, celui de l'homme et de l'historien. Dans les portraits qu'il présente de ses égaux et de ses aînés, les mots clefs sont ceux de l'amitié partagée et de la générosité, celle du coeur et celle de l'intelligence. Dans les grands articles qui rendent compte d'ouvrages importants, le ton est tout autre : il est clair qu'en matière de débat intellectuel il n'y a pas plus de place pour la complaisance que pour la polémique inutile, la critique venant contrebalancer presque toujours l'éloge.
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