Le mot d'ordre etait liquidons tapie !

Au mois de juillet 2008 a eu lieu la dernière étape des échéances judiciaires qui concernaient Bernard Tapie, ce qui permet aujourd’hui à Marc Fratani de s’exprimer à son sujet sans faire naître des arrières pensées. Homme de confiance de Bernard Tapie depuis le mois d’avril 1986, Marc Fratani a été son attaché parlementaire de 1989 à 1995. Il a ensuite collaboré, à ses cotés, à différentes activités jusqu’en 2002. Depuis cette date, il a gardé avec lui un contact permanent. Les faits relatés dans ce livre datent d’une quinzaine d’années. Durant deux ans et demi, du jeudi 20 mai 1993 au mardi 28 novembre 1995, jour du délibéré d’un procès en cour d’appel à Douai, le temps s’est écoulé au rythme des révélations, des coups de théâtre et des reniements, faisant référence par médias interposés, à «l’affaire VA-OM» en occultant à ses débuts, pendant plusieurs mois, tous les autres sujets de l’actualité. Des millions de personnes, passionnées ou non par le football, ont été les observateurs de ces évènements. Des heures de reportages télévisés ou radiophoniques, plusieurs milliers d’articles de journaux en tous genres, ont fait état de cette saga. Une instruction judiciaire intense, un procès en correctionnelle au tribunal de Valenciennes et un procès en cour d’appel à Douai ont tenu toute la France en haleine. Les sanctions et les condamnations ont été prononcées, les peines ont été accomplies. L’objectif de ce livre est de susciter un éclairage nouveau, au sujet de cette affaire en relatant des faits importants qui n’ont jamais été commentés. L’auteur a, pendant plus d’une quarantaine d’années, établi à Marseille des relations avec des individus dans tous les milieux. Le but est de mettre en évidence les comportements qui ont entraîné deux mises à mort : la première est sportive, celle de l’Olympique de Marseille, l’autre est politique, celle de Bernard Tapie. Marc Fratani a décidé de porter à la connaissance des lecteurs, certaines curiosités inédites au sujet des évènements qu’il a vécus au jour le jour, durant plus de deux années. Qui a profité de ces « mises à mort » ? Qui en ont été les organisateurs, les bras armés, et pourquoi ?