Par le vent pleuré

Ron Rash

Points

  • Conseillé par (Libraire)
    17 août 2018

    Découverte macabre dans les Appalaches

    Pendant les années 60, dans une petite ville, Bill et Eugene, mènent une existence très réglée, dominée par un grand-père tyrannique...jusqu'à leur rencontre avec Ligeia qui émerge des eaux du lac dans lequel ils pêchent telle une sirène ensorcelante. La jeune femme va s'amuser des émois qu'elle provoque chez les deux frères et de la rivalité qui s'instaure entre eux. Séductrice, tentatrice, Ligeia va marquer le corps et le cœur des jeunes garçons puis disparaître.
    Des années plus tard, des ossements sont découverts : s'agit-il de ceux de la jeune femme ? En tous cas, cette découverte va faire remonter bien des secrets.
    Roman d'apprentissage, portrait d'une époque, ce roman séduit par son atmosphère poisseuse qui ne manquera pas de plaire aux inconditionnels de Twin Peaks.


  • Conseillé par
    17 avril 2019

    Enquête aux États-Unis

    Ligeia vient d’arriver pour l’été 69 à Sylva, petite bourgade des Appalaches.
    Un jour où elle se baigne dans la rivière, Bill et son jeune frère Eugène la prenne pour une sirène, et Eugène tombe fou amoureux de cette jeune fille qui se donne si facilement à lui, contre quelques pilules.
    Car le grand-père des garçons est médecin, et ils ont accès à la pharmacie du cabinet.
    Quand le roman s’ouvre, le shériff vient de découvrir le cadavre de Ligeia dans une bâche enterrée.
    Eugène devenu alcoolique contact son frère, devenu un chirurgien renommé, pour éclaircir le mystère du meurtre de la jeune fille qu’il croyait partie en Floride.

    Un roman qui pourrait paraître léger, si ce n’était l’omniprésence du grand-père qui tient d’une main de fer la famille et la destinée du fils aîné, entraîné dès son plus jeune âge à devenir un grand chirurgien.

    Le personnage d’Eugène m’a ému, alcoolique qui a failli tuer sa petite fille lors d’un accident de voiture alors qu’il conduisait en état d’ivresse. Depuis, il n’a plus de nouvelle.

    Eugène qui a commencé à boire en compagnie de Ligeia et qui ne s’est jamais arrêté, sa forme de liberté ?

    L’image que je retiendrai : Celle de Nabo, l’homme à tout faire muet du grand-père.

    https://alexmotamots.fr/par-le-vent-pleure-ron-rash/