La série des Chabadas de l'écrivain Daniel Picouly à destination des touts premiers lecteurs est une réussite totale ! Fidèle à la formule qui fit les beaux jours des séries du type "le club des cinq", l'auteur nous entraîne dans une enquête bien mystérieuse autour de la disparition du buste de Néfertiti qui fut l'une des plus belle reines d'Egypte. Il faudra toute l'ingéniosité et le talent réunis des Chabadas pour déjouer le plan machiavélique de "Z'yeux d'or" la sublime chef des Matouvus.

L'aventure avec un grand A est de retour grâce à Helen Moss, l'auteur qui a imaginé cette nouvelle bande de copains composée d'une fille, de deux frères et d'un...chien.

Le décor est planté sur l'île de Castle Key au large de l'Angleterre où durant tout un été nos quatre amis auront à démêler les mystères aussi épais (trésors volés, grottes hurlantes, fantômes et autres) qu'un brouillard londonien..

Bande-dessinée autobiographique par excellence puisque nous suivons l'auteur lors d'un séjour parisien durant lequel Taniguchi, victime d'une mauvaise grippe, nous entraine dans un périple entre les murs du Louvre.
Hallucinations ou bien fantômes, nous rencontrerons de nombreux peintres parmi lesquels figurent les artistes majeurs ayant influencé le mangaka japonais.
Un moyen original pour partir à la rencontre des univers si particuliers de tous ces génies disparus.

Elle est une fée ayant renoncé à ses pouvoirs par amour pour un jeune garçon. Le prix a payer pour cet amour interdit est bien lourd puisque l'histoire commence avec la mort de l'être aimé.
Oui mais, car il y a un mais, le garçon n'est point mort ; seulement exilé dans un monde ou l'on ne croit surtout pas aux contes de fées. Il reste donc un espoir...
L'écriture magnifique de Timothée de Fombelle, véritable régal pour tous les lecteurs, réussi avec brio la difficile symbiose entre roman d'aventures et roman d'amour.

Depuis la mort de Giraud, la bd western était en deuil. Jusqu'à ce 5 février 2015 ou l'on put voir sur les tables des rayons bd de France et de Navarre, des piles d'Undertaker dressées comme des pierres tombales. La couverture aux couleurs chaudes comme l'Enfer brillait comme un miroir de Saloon...Brulante comme une gorgée de Whiskey, cette bande-dessinée est une véritable pépite d'or pur. Bravo et merci aux deux auteurs pour ce bijoux.